
Politique: Quand la jeunesse devient la conscience d’une nation en crise
- Radio Voix des archanges
- 9 oct.
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Dans les moments les plus critiques de l’histoire d’un peuple, c’est souvent la jeunesse qui incarne la boussole morale, le souffle du renouveau et la matrice d’un avenir à refonder.
Aujourd’hui, face à l’effondrement de nos institutions, à l’ingérence internationale banalisée, à une insécurité endémique et à l’inconstitutionnalité persistante des régimes de fait, la jeunesse haïtienne ne peut demeurer ni spectatrice ni otage silencieuse de la fatalité.
Elle doit devenir la conscience agissante de la nation.
La crise actuelle n’est pas seulement politique ; elle est anthropologique, axiologique et structurelle. Elle met en cause notre rapport à la souveraineté, à la légitimité, à l’État et au droit.
Dans ce chaos organisé, notre jeunesse doit refuser la résignation.
Elle doit s’élever à la hauteur des exigences historiques, non comme simple force de contestation, mais comme force constituante, dépositaire de la volonté populaire.
Nous lançons un appel solennel à la mobilisation nationale et internationale :
contre l’ingérence systémique qui infantilise notre diplomatie,
contre l’insécurité qui désintègre notre tissu social,
contre l’inconstitutionnalité chronique qui détruit le pacte républicain.
La jeunesse ne réclame pas des faveurs : elle exige justice, vision et équité.
Elle ne quémande pas un rôle : elle s’arroge son droit de participer à la refondation démocratique.
Il est temps d’ouvrir un nouveau chapitre de notre histoire, écrit par les mains lucides, compétentes et patriotiques de notre génération.
Parce qu’une démocratie sans jeunesse est un cadavre politique.
Et qu’un État sans avenir n’est qu’une fiction bureaucratique.
Jean Rodlet Jean Baptiste
Citoyen engagé, voix de la relève républicaine



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